Quand la jeunesse illumine la commune : Miss et Mister Tampon 2025
La beauté, disait Stendhal, est la promesse du bonheur. Mais à bien y regarder, ces concours que l’on croit parfois futiles cachent une tout autre dimension : ils sont miroirs d’engagement, d’identité, de rêve collectif. À l’aube des castings pour Miss et Mister Tampon 2025, la commune de la Plaine des Cafres ne s’apprête pas seulement à couronner deux visages : elle s’apprête à offrir à sa jeunesse une scène, une aventure, peut-être même un destin.
C’est l’histoire, chaque année recommencée, de jeunes filles et garçons qui franchissent la porte étroite du doute pour oser se présenter. À 16 ans ou à peine plus, une telle décision dit beaucoup : un désir d’être vu, reconnu, valorisé. La beauté ? Bien sûr. Mais aussi le charisme, le respect, la capacité à représenter une collectivité avec fierté. Car ici, à La Réunion, les concours comme celui du Tampon ne sont pas seulement esthétiques. Ils sont une passerelle entre jeunesse et responsabilité, un moment de lumière pour des parcours parfois dans l’ombre.
Plus qu’un concours, une expérience de transformation
Certains diront : un défilé, une couronne, des sourires figés sur des podiums. Mais que voient-ils vraiment ? Miss et Mister Tampon ne sont pas les répliques tropicales de standards mondialisés : ce sont des figures locales, des ambassadeurs culturels, souvent investis dans la vie de leur commune, visibles dans les événements, proches des habitants.
Je me souviens d’une candidate l’an dernier, Anaëlle, qui avait confié lors de sa présentation : "Je suis ici pour inspirer les jeunes filles de mon quartier, celles qui pensent que ce genre de moment ne leur est pas permis." Elle n’a pas remporté l’écharpe. Mais elle a gagné une confiance qu’aucune victoire ne saurait égaler. Voilà, en vérité, ce qui est en jeu : le dépassement ou rien.
Participer à Mister ou Miss, c’est donc plonger dans un univers exigeant, où l’on apprend à marcher tête haute, à parler juste, à tenir son rang. C’est aussi faire preuve de régularité, d’écoute, de sens du collectif. Une école de vie à ciel ouvert, qui n’est pas si loin de ce que l’on apprend dans une entreprise, une association, ou même un mandat public !
Une invitation aux jeunes du Tampon : franchir le pas
Deux rendez-vous sont à marquer d’une pierre blanche : le 5 juillet pour les garçons, le 12 juillet pour les filles, tous deux à 14h dans la salle Pôle Municipal 2, à la Plaine des Cafres. Les règles sont simples : avoir entre 16 et 25 ans et résider dans la commune. Rien de plus. Tout le reste relève de cette étincelle intime qu’il faut oser réveiller.
À celles et ceux qui hésitent, je poserais une question simple : qu’as-tu à perdre, sinon une occasion unique de te découvrir autrement ?
Imaginez. Une place sur scène, face à des regards qui vous soutiennent. Des ateliers de préparation, des coachings, des amitiés nouvelles et durables. Un moment qui vous sort de l’ordinaire pour peut-être changer votre trajectoire. Ceux qui participent à ce type d’événements en ressortent souvent transformés. Avec plus d’assurance, un CV bonifié, une aisance à l’oral. C’est d’ailleurs là que le vrai “plus” se joue : le concours est un outil, pas une fin.
Il est temps que les familles, les enseignants, les acteurs associatifs encouragent cette voie. Parce que ce n’est pas du “paraître” : c’est du rayonnement communautaire. Et c’est précieux, surtout aujourd’hui, alors que nombre de jeunes cherchent leur juste place dans une société tourmentée.
C’est une invitation à la lumière que lance aujourd’hui la ville du Tampon. Le casting de Miss et Mister Tampon 2025 n’est pas un cliché, c’est un tremplin. Un appel à agir, à représenter, à inspirer. Jeunes de 16 à 25 ans, si vous ressentez ce frisson au fond de vous, si vous portez en vous cette ambition douce d’incarner le visage de votre commune, alors osez. Chaussez votre courage, affûtez votre sourire, ancrez vos valeurs. Et, qui sait, peut-être que ce simple casting du samedi après-midi vous mènera bien au-delà de ce que vous vous croyez capables.
